Derrière la carte postale glamour de Los Angeles, sur la côte Ouest des États-Unis, se cache l’un des plus importants scandales sanitaires et écologiques. Après la Seconde Guerre mondiale, le plus grand fabricant de substances chimiques et d’insecticides s’est débarrassé de ses déchets dans l’océan Pacifique. Une pollution qui se traduit par des milliers de barils de DDT toujours présents sous l’eau.
Chaque jour, plusieurs centaines de passagers empruntent le ferry au départ de Newport Beach, San Pedro, Dana Point ou Long Beach, pour se rendre sur l’île de Catalina, à moins de 50 kilomètres des côtes de Los Angeles. Une escapade prisée, permettant aux Californiens de profiter d’activités nature ou de visiter le refuge de bisons sauvages.
Peu, parmi les touristes, plongeurs ou kayakistes, imaginent pourtant que les fonds marins de l’île affichent un taux de pollution anormalement élevé et dangereux pour la santé. Installée dans la « cité des anges » en 1947, l’entreprise Montrose Chemical Corporation, principale productrice d’insecticide DDT aux États-Unis, a en effet utilisé la zone pour rejeter et dissimuler des milliers de barils de produits chimiques.
(SELON MSN)