Des opérations similaires ont eu lieu dans d’autres villes du pays à l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogue.
Les autorités birmanes ont fait brûler samedi pour plus d’un demi-milliard de dollars d’opium, d’héroïne, de méthamphétamine et autres drogues, saisies par la police, comme avertissement aux trafiquants qui semblent avoir appris à contourner les restrictions de voyage dues au Covid et ont repris leur trafic.
À Rangoun, les journalistes ont pu voir un tas énorme de sacs de cannabis, à côté d’autres remplis de petites pilules roses, et de tables pleines d’héroïne et autres drogues diverses, avant que les autorités n’y mettent le feu, envoyant dans le quartier un grand nuage noir.
Une augmentation en Asie
Des opérations similaires ont eu lieu aussi dans les villes de Mandalay et Taunggyi, dans l’Etat Shan, brûlant pour 668 millions de dollars de drogues, dont 224 millions de comprimés de méthamphétamine, a précisé la police. Cette opération avait lieu à l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogue.
En dépit des restrictions dues au Covid, on a observé récemment « une augmentation constante du marché de la méthamphétamine en Asie de l’est et du sud-est », avait souligné l’ONU, qui ajoutait craindre que cela n’augmente encore avec les difficultés actuelles de la Birmanie.
Toujours selon l’ONU, l’Etat Shan, en Birmanie, reste la principale source de cette drogue, qui est souvent envoyée vers les marchés étrangers tels l’Australie et le Japon sous sa forme cristalisée, plus puissante. Cet Etat fait partie du Triangle d’Or, à la frontière de la Birmanie, du Laos et de la ThaÏlande, centre depuis des décennies de la production de drogue en Asie du sud-est.
(SELON MSN)