Cuba: une centaine d’arrestations et au moins un mort après les manifestations

Le gouvernement minimise les événements de dimanche 11 juillet qui ont vu des milliers de Cubains défiler dans les rues de tout le pays. La crise économique, les pénuries, le Covid-19… C’est un trop-plein qui a débordé dimanche dans un pays où manifester est interdit, sauf avec l’autorisation du Parti communiste. Le gouvernement justifie, lui, les difficultés économiques du pays par l’embargo américain. Et depuis, la vie a repris son cours presque normal à Cuba.

« Le 11 juillet, il n’y a pas eu une explosion sociale à Cuba. Il n’y en a pas eu en raison de la volonté de notre peuple et du soutien de notre peuple à la Révolution et à son gouvernement », a déclaré le ministre des Affaires étrangères cubain, Bruno Rodriguez, en conférence de presse, mardi 13 juillet. Pas de soulèvement social, mais seulement quelques troubles. C’est ainsi que le gouvernement cubain minimise les manifestations de dimanche.

Mais quelque 130 personnes étaient emprisonnées ou signalées comme disparues, selon une liste nominative publiée sur Twitter par le mouvement contestataire San Isidro, à la suite des manifestations d’ampleur et inédites qui ont bouleversé Cuba, d’habitude si tranquille.

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