L’Iran prend des «mesures arbitraires» contre les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré mardi le représentant de l’Arabie saoudite auprès de l’organisme de surveillance de l’ONU.
Il a également appelé Téhéran mardi à se conformer pleinement aux accords de sauvegarde dans le cadre de l’accord nucléaire du JCPOA de 2015 et à arrêter l’escalade de son programme nucléaire, ajoutant: «Les engagements nucléaires de l’Iran ne doivent pas être mélangés avec des négociations».
Il a de plus révélé que la politique nucléaire de l’Iran consistait à «faire du chantage au monde par le biais de son programme nucléaire».
Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, est en visite à Téhéran pour des entretiens avec le régime iranien et a signalé mardi qu’il souhaitait approfondir la coopération avec l’Iran.
Arrivé lundi dans la capitale iranienne, Grossi a déclaré lors d’une conférence de presse télévisée: «L’agence cherche à poursuivre et à approfondir le dialogue avec le gouvernement iranien… Nous sommes convenus de poursuivre notre travail commun sur la transparence et cela persistera.»
L’AIEA a publié la semaine dernière des rapports détaillés sur ses conflits avec Téhéran, du traitement brutal de ses inspecteurs à la réinstallation des caméras qu’elle juge «indispensables» pour la relance de l’accord nucléaire iranien.
Téhéran et Washington reprendront le 29 novembre à Vienne les négociations indirectes, en suspens depuis juin, pour trouver des moyens de relancer l’accord nucléaire abandonné il y a trois ans par l’ancien président américain, Donald Trump, qui a réimposé des sanctions sévères à l’Iran