Environ 100.000 personnes sont encore bloquées sous les bombes russes dans Marioupol assiégée, près d’un mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, qui ne contrôlent qu’une grande ville mais en bombardent toujours plusieurs.
La proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky de rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine pour dégager des « compromis », y compris sur les territoires occupés de la Crimée et du Donbass, est restée lettre morte mardi, les Russes espérant un processus de négociations « plus énergique, plus substantiel », selon Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe.
Sur une photo satellite fournie et publiée le 22 mars 2022 par la société d’imagerie spatiale Maxar Technologies, des bâtiments sont en feu à Marioupol, en Ukraine. (AFP)
En attendant l’éventuelle amorce d’un cessez-le-feu, « près de 100.000 personnes dans des conditions inhumaines » sont piégées dans les ruines de Marioupol, « en état de siège total, sans nourriture, sans eau, sans médicaments, sous des bombardements constants », a alerté M. Zelensky dans une vidéo publiée mercredi à l’aube.
Le président ukrainien doit s’adresser aux parlements japonais et français mercredi, en prélude à une fin de semaine à haute activité diplomatique: jeudi, un mois jour pour jour après le déclenchement de l’invasion, les Occidentaux se réuniront à Bruxelles pour des sommets de l’Otan, du G7 et de l’Union européenne.
A la clef, « de nouvelles sanctions contre la Russie », selon Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden. Le président américain se rendra ensuite en Pologne, pays qui accueille la plupart des 3,5 millions de réfugiés ukrainiens.
Joe Biden, qui part mercredi pour l’Europe, va aussi « travailler avec les alliés sur des ajustements de long terme » concernant la présence de l’Otan en Europe de l’Est, a précisé M. Sullivan.
Selon Arabenews.