A l’ouverture de la traditionnelle séance des questions orales, jeudi dernier à l’APN, son président, Slimane Chenine, est revenu à la charge sur la résolution du Parlement européen condamnant l’Algérie pour violation des droits de l’Homme.
Il dénonce ce qu’il appelle « des tentatives de créer des problèmes, de provoquer un désordre programmé, à travers un Hirak des réseaux sociaux » et accuse le Parlement européen d’agir « par procuration en faveur de lobbies connus chez nous pour leur pressions, leurs provocations et leurs tentatives d’isoler l’Algérie ».
Et tout en brocardant encore le Parlement européen pour sa politique de « deux poids et deux mesures », Slimane Chenine souligne que « les feuilles de route élaborées dans les laboratoires atlantiques, visant à copier coller des agendas politiques et des phases transitionnelles sont rejetées par les Algériens ».
« Nous croyons au dialogue avec le Parlement européen, à condition qu’il respecte notre souveraineté, notre indépendance et nos intérêts stratégiques », conclut le président de l’APN au sujet de cette séquence relative à la résolution du Parlement européen qui continue de provoquer de la mousse politico-médiatique.