Après la rentrée universitaire, effectuée la semaine écoulée, c’est au tour de la formation professionnelle de rouvrir ses portes, hier dimanche, indique citant le ministère de tutelle.
D’évidence, cette rentrée 2020-2021, va s’effectuer sous le signe de la lutte et la prévention contre le coronavirus. Précisément, il s’agit du nettoyage et de la désinfection de l’ensemble des équipements et des structures pédagogiques du secteur ainsi que de la création de commissions décentralisées pour le suivi de l’application du protocole sanitaire recommandé.
S’agissant du domaine pédagogique propre, le ministère a annoncé la disponibilité de «plus de 538.000 places pédagogiques, ainsi que 83.215 lits pour les internats», en sus des «52.000 places assurées à travers les 760 établissements privés de formation».
Il est surtout à retenir que plusieurs nouvelles spécialités vont faire leur entrée, dispensées «en fonction des spécificités de chaque région et des niveaux de formation» fait savoir le ministère, relevant, entre autres, la phoeniciculture au niveau de Tebessa, Ouargla, Ghardaia et El Oued, celle de la plasturgie à Sétif, Skikda, Bordj Bou Arreridj et Tipasa ainsi que celle liée à la fabrication des fromages, à Chlef, Bejaia, Blida, Alger et Boumerdes.
Egalement, l’arboriculture fruitière, proposée à Biskra, et la spécialisation dans les énergies renouvelables, programmée à El Oued, agrémentent ce nouveau menu pédagogique.