Sujet de l’heure, la hausse vertigineuse des prix des produits de large consommation, érode le porte-monnaie de la ménagère et inquiète au plus haut point.
Et c’est le président de l’Association de Protection et Orientation du Consommateur et son Environnement (APOCE), Mustapha Zebdi (Photo), qui sonné l’alerte, lundi au Forum- Echâab.
Faisant un constat implacable d’une hausse qui oscille de 7 à 50% sur un large éventail de produits dans tous les segments, Zebdi est catégorique quant à la nécessité de plafonner les marges bénéficiaires, afin de stopper les «hausses inexpliquées», selon lui.
Il explique encore que «le manque de prévisions sur le marché, l’absence de communication et de coordination entre les secteurs, notamment celui de commerce avec l’OAIC restent derrière cette instabilité les prix», dira-t- il, en substance.
Le président de l’APOCE relève, enfin, que «le prix doit être fixé chez le producteur, qu’il soit agriculteur ou industriel, a-t-il soutenu, déplorant que les défaillances à ce niveau ont entraîné des marges bénéficiaires déréglées, allant parfois «jusqu’à 1000%», non sans recommander, par ailleurs l’annulation de la tva sur certains produits essentiels, tels la tomate en conserve, le café, les pâtes et les légumes secs.