Hausse des prix avant le mois de Ramadhan :

– Les membres de la Commission de l’agriculture, de l’hydraulique, de la pêche et du tourisme et celle des finances et de l’économie de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) d’Alger ont appelé, lundi, à l’institution de mécanismes plus efficaces pour réguler les prix dans les marchés de gros et de détail des fruits et légumes, souvent en hausse durant le mois de Ramadhan.

Lors d’une visite d’inspection organisée par ces commissions à plusieurs installations économiques d’Alger, le président de la Commission de l’agriculture, Khiati Zaoui a affirmé que l’écart considérable des prix entre les marchés de gros et de détail nécessite la création de nouveaux mécanismes permettant aux instances concernées de s’imposer sur les marchés et de contrôler les prix notamment durant les périodes de soudure.

Estimant que la spéculation et le monopole sont les principales raisons de l’instabilité des prix en dépit de la disponibilité du produit, M. Khiati a mis l’accent sur l’importance du renforcement du contrôle dans les marchés de vente en détail et la poursuite des visites périodiques pour situer les responsabilités dans la hausse des prix à des niveaux « records ».

Au niveau du marché de gros des Eucalyptus, certains commerçants se plaignent de certaines parties qui saisissent le mois sacré de Ramadan pour imposer des prix élevés sur le marché.

 

Rationalisation de la demande pour mettre terme à la hausse des prix

 

Dans une déclaration à la presse, le directeur de l’Agriculture de la wilaya d’Alger, Yacine Ghediri, a rassuré quant à la disponibilité des produits agricoles avec des prix « raisonnables » pour la majorité, soulignant que le problème réside dans la hausse enregistrée au niveau des commerçants de détail.

Pour sa part, le directeur du Commerce de la wilaya d’Alger, Abdellah Ben Halla a estimé que les prix étaient « libres » et que le citoyen est en mesure actuellement de choisir le qualité et le prix des fruits et légumes qui lui conviennent, relevant une hausse de la demande durant et avant le mois de Ramadhan pour la majorité des produits de consommation.

Le même responsable a affirmé, dans ce sillage, que l’huile de table connaît durant cette période une pénurie au niveau du marché en raison « de son stockage par les commerçants qui l’utilise dans la production de certains produits spécifiques au mois de Ramadhan ».

Appelant les citoyens à l’impératif de « boycotter » les produits dont les prix connaissent une hausse « anormale », M. Ben Halla a fait état de la création de marchés de proximité dans plusieurs localités d’Alger afin de rapprocher les marchés du citoyen, et ce, en coordination avec les associations des commerçants. Il devra être procédé, dans ce sens, au choix des sites en coordination avec les walis délégués et à l’accès aux produis alimentaires de consommation dans la matinée et aux produits de beautés et d’autres produits artisanales dans la soirée.

 

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