Devant la crise des liquidités qui persiste et le phénomène de l’argent de l’informel qui circule en dehors des circuits bancaires, des voix s’élèvent, dont celles d’experts, pour demander carrément le changement de la monnaie .
Invité mardi à la radio nationale, le ministre des Finances a exclu totalement cette mesure radicale en expliquant qu’elle « ne saurait constituer une alternative » face aux multiples dysfonctionnement qui affectent structurellement le secteur des Fiances.
« Ce n’est pas possible légalement, car un billet de banque ou une pièce a une durée de vie minimum de dx ans au moins » argumente Aymen Benabderahmane en évoquant la récente décision de son ministère de mettre en circulation un nouveau billet de banque de 2.000 DA.
La question se pose aussi en terme de « stabilité économique « , renchérit le ministre des Finances, par rapport à la problématique de changement de la monnaie, se faisant plutôt l’avocat d’un « débat pédagogique » pour « aller vers l’autres » afin de le persuader de réinjecter son argent dans les banques en toute sécurité et en toute confidentialité.
Enfin, s’agissant des réserves de change, le ministre s’est gardé d’en révéler le montant exact à l’heure H, se limitant à dire qu’il est « supérieur à 40 milliards de dollars ».