Le ministre de la Justice a indiqué mercredi que « l’Algérie a dépensé des sommes astronomiques pour réaliser des projets de développement économique et social, et cela personne ne peut le nier, mais une bonne partie de ces sommes est détournée, dans le cadre de la conclusion des contrats avec les partenaires étrangers ».
S’exprimant en ouverture d’un séminaire consacré justement à « La problématique de la maturation des projets et leur impact sur la gestion des litiges dans le cadre des marchés publics », Belkacem Zeghmati a expliqué que « les contrats publics constituent une des failles dans laquelle a prospéré le phénomène de la corruption dont les auteurs utilisent leur positon dans la hiérarchie étatique pour s’enrichir illégalement ».
« Sans doute que le phénomène aurait été de moindre ampleur, s’il n’y avait pas un climat favorable caractérisé notamment par l’impunité et l’absence de suivi technique et financier des projets ainsi que la faiblesse des instruments juridiques » observe Belkacem Zeghmati.