– Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, a indiqué samedi à Alger, que la production en Algérie du vaccin contre le Covid-19 permettra d’atteindre la « souveraineté sanitaire » de l’Algérie.
Lors de son discours d’ouverture d’une journée dédiée à l’industrie pharmaceutique ayant pour thème « Industrie pharmaceutique: stratégies et défis », organisée par son département, sous le patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, M. Benbahmed a estimé que l’objectif de produire le vaccin contre le Covid-19 en Algérie, avant la fin de l’année en cours, est dans les cordes des compétences nationales sur lesquelles il compte pour prouver de nouveau le potentiel de l’industrie pharmaceutique algérienne.
Le ministre a insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts afin de relever le nouveau défi annoncé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, consistant à la production locale du vaccin contre le Covid-19 et cela dans le but d’atteindre la souveraineté sanitaire.
Il n’a pas manqué de rappeler les efforts déployés par les opérateurs locaux, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19, soulignant le rôle de la nouvelle politique adoptée par le gouvernement, dans le domaine du médicament, pour la régulation du marché et la maîtrise de la facture d’importation sans pour autant altérer la disponibilité des médicaments.
Il a énuméré, à ce titre, les différentes actions, entreprises par les pouvoirs publics dans ce sens, notamment la mise en service « rapide » de nouvelles unités de production en donnant la priorité à la production locale.
Cela en plus de mettre a profit la concurrence pour faire baisser les prix des médicaments, ou encore l’encouragement des multinationales à domicilier la production de médicaments à haute valeur ajoutée et les orienter vers l’exportation, notamment pour les médicaments contre le diabète et les thérapies innovantes contre le cancer, a ajouté le ministre.
Autre levier utilisé par le ministère est la pré et post évaluation des programmes d’importation grâce à une plateforme numérique, mais aussi une surveillance minutieuse des prix des produits importés, notamment les matières premières et les équipements médicaux, a expliqué M. Benbahmed.