Législatives : Libérer l’investissement productif, un objectif crucial de plusieurs formations politiques

De nombreuses formations politiques en lice pour les législatives du 12 juin prochain font de la libération de l’investissement productif, porteur d’une valeur ajoutée pour l’économie nationale, un objectif crucial qu’elles comptent concrétiser si ses candidats venaient à siéger au parlement.
Plusieurs partis et mouvements plaident pour l’encouragement de l’investissement national et étranger à même d’assurer le développement national à travers des mesures incitatives susceptibles de booster la production et de permettre à la main d’œuvre nationale d’acquérir une expérience supplémentaire dans un contexte mondial marqué les développements technologiques et scientifiques enregistrés.
Ils appellent par ailleurs à assurer un environnement attractif pour l’investissement et à améliorer le classement de l’Algérie par les instances internationales, en s’attelant lors de la prochaine assemblée à élaborer des textes législatifs pour passer graduellement d’une économie de développement à une économie d’exportation.
Dans ce cadre, le parti de la liberté et de la justice (PLJ) a souligné la nécessité d’encourager l’investissement national et étranger en garantissant un cadre administratif et financier, de respecter les lois régissant l’économie nationale en éliminant les entraves bureaucratiques, de revoir le système bancaire et de trouver un mécanisme à même de garantir le libre mouvement des capitaux.
Dans son programme, le parti appelle à encourager les entreprises nationales privées exportatrices à réduire leurs charges fiscales et à développer une économie productrice de richesses qui repose sur l’investissement productif national public et privé dans les secteurs stratégiques, notamment les industries de base et les industries de transformation.
De son côté, le mouvement Al Islah a insisté sur « la nécessité de revoir le système des lois » relatives aux politiques économiques et de garantir la transparence dans le traitement avec tous les opérateurs, tout en investissant dans le capital intellectuel.
Le mouvement entend réhabiliter l’environnement économique à travers la réforme du système financier, lutter contre la corruption administrative, assurer un climat d’affaires adéquat et encourager les secteurs économiques prioritaires, à l’instar des secteurs de l’agriculture et de l’industrie.
La même formation a appelé à définir des politiques et des stratégies claires dans le domaine de l’investissement étranger direct en l’intégrant parmi les préoccupations principales du gouvernement et en l’orientant en faveur de la promotion de la compétitivité de l’économie nationale.
Pour le parti FLN, le soutien à l’investissement local implique de trouver des solutions permettant d’assurer un foncier industriel pour la concrétisation des projets d’investissement et de prévoir des mesures incitatives et des garanties au profit des véritables investisseurs, tout en procédant à la révision des dispositifs d’investissement pour une meilleure efficacité.
L’attraction de grandes entreprises étrangères, selon des paramètres bien définis permettant le transfert de leurs capitaux dans n’importe quel pays, est à même d’apporter une grande valeur ajoutée pour l’économie nationale, affirme le même parti.
Les entreprises étrangères devront, estime le parti, inclure dans leurs offres en Algérie, des plans de fabrication et de production selon un calendrier discuté préalablement de manière à assurer le transfert de la technicité et la formation des personnels.
Le Mouvement Ennahda plaide, pour sa part, pour la libération impérative de l’investissement, en mettant fin à la bureaucratie pour faciliter l’obtention du foncier industriel et la création d’entreprises économiques, de zones de libre échange industriel et commercial notamment dans le Sud, le but étant de promouvoir les exportations et d’orienter les investisseurs vers des créneaux plus incitatifs et porteurs de valeur ajoutée pour l’économie nationale (industries manufacturières, agroalimentaires, mécaniques, énergétiques …).
Le Mouvement aspire, si ses candidats sont élus, à la domiciliation de l’expérience industrielle en encourageant le partenariat avec des étrangers sous réserve que ces derniers apportent un plus à l’économie nationale.

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