Finalement, le sens de la responsabilité et de la sagesse ont prévalu chez les membres de l’Intersyndicale de l’Education , renonçant au boycott de l’examen de fin de cycle primaire dont les épreuves se sont déroulées aujourd’hui, avec 883.candidats .
Les syndicats composant la Coordination, en signe de bonne volonté, ont pris part donc à l’examen de cinquième, appelant même d’en « assurer le bon déroulement et la réussite, en reconnaissance aux efforts des élèves », selon un communiqué.
« Il a été décidé de ne pas nuire au bon déroulement des examens nationaux (examen de fin de cycle primaire, BEM et BAC), et de garantir leur succès,
en reconnaissance aux efforts des élèves, au vu d’une année scolaire difficile et exceptionnelle », précise le communiqué publié à l’issue d’une réunion qui s’est étalée sur deux jours tenue au siège de l’Union nationale des travailleurs de l’Education et de la Formation (UNPEF).
Il s’agit d’une réunion de l’UNPEF, de l’Organisation algérienne des professeurs de l’Education, du Conseil national autonome des Censeurs des Lycées (CNACEL), du Conseil d’enseignants des Lycées d’Algérie (CLA), du Syndicat algérien des Travailleurs de l’Education (SATE), du Syndicat national autonome des fonctionnaires de l’intendance de l’Education (SNAFIE), du Syndicat national autonome des Conseillers de l’Education (SNACE), du Syndicat autonome des travailleurs de l’Education et de la Formation (SATEF) et du Syndicat national des Superviseurs et d’adjoints de l’Education (SNSAE).
Le collectif syndical a appelé, en outre, à la promulgation d’une loi « criminalisant toute agression contre les personnels et les fonctionnaires du secteur de l’Education », suite à celle enregistrée récemment contre 9 enseignantes à Bordj Badji Mokhtar.
Concernant les séances de travail bilatérales rassemblant les responsables de l’Education nationale et des représentants des organisations syndicales agréées, tenues du 17 mai à la fin mai dernier », en exécution des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et consacrées à l’examen des dispositifs et mécanismes de révision des statuts du secteur et à la prise en charge du volet socioprofessionnel des travailleurs du secteur, le collectif syndical a déploré « l’exclusion » de deux organisations (le SNAFIE et le CNACEL) du dialogue.(Avec APS)