Les mesures sanitaires « opportunes » prises par l’Algérie pour faire face à la pandémie de coronavirus ont permis de protéger son économie, a indiqué lundi une mission des services du FMI.
« A l’instar des autres pays, la pandémie mondiale de la COVID-19 a durement frappé l’Algérie. La mission du FMI tient à exprimer sa solidarité aux Algériens touchés par la crise sanitaire et à ceux qui ont travaillé sans relâche pour venir en aide à la population. La mission est heureuse de constater que des mesures sanitaires opportunes et l’accélération de la campagne de vaccination depuis le mois de juillet ont aidé à réduire l’impact de la 3ème vague qui a frappé le pays l’été dernier », ont souligné les services du FMI qui achèvent leur mission de consultations de 2021 en Algérie, au titre de l’article IV.
Ils ont notamment salué, dans un communiqué de presse présenté, depuis Washington, par Mme Geneviève Verdier, Cheffe de Division au niveau du département Moyen-Orient et Asie Centrale du Fonds, qui a conduit la mission, le « vaste ensemble de mesures mises en place, visant à atténuer l’impact de la pandémie sur l’économie, notamment des reports d’impôts, une augmentation des dépenses de santé, des allocations de chômage, un transfert ponctuel aux ménages à faible revenu, des réductions du taux directeur de la banque centrale et du ratio de réserves obligatoires, ainsi que l’assouplissement des règles prudentielles applicables aux banques ».
Ces mesures ont « permis de protéger l’économie », a souligné Mme Verdier lors d’une conférence de presse tenue par visioconférence, en faisant tout de même remarquer que la pandémie « a encore mis en évidence les facteurs de vulnérabilité de l’économie algérienne ».
La mission du FMI s’est entretenue, par visioconférence, du 13 septembre au 3 octobre en cours, avec plusieurs hauts responsables algériens dont le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane.