– Le développent local, la période du silence électoral, ainsi que la nécessité d’octroyer davantage de prérogatives aux élus locaux, tels sont les principales thématiques relevées, la veille de la clôture de la campagne électorale pour les locales du 27 novembre, par la majorité des titres nationaux parus mardi.
Sous le titre « place au silence électoral », le quotidien « El-Moudjahid » est, ainsi, revenu sur les dispositions de l’article 74 de la loi organique relative au régime électoral, stipulant cette disposition réglementaire, dès la fin de la campagne électorale, avant d’aborder les principaux axes qui y ont été abordés par les différents candidats et formations politiques engagés dans cette course.
Et de revenir sur la première évaluation de cette étape par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, l’ayant qualifié de « positive », eu égard, a-t-il argumenté, au « respect » des règles de bonne conduite par les concurrents.
Cela étant, rapporte le journal, des « dépassements mineurs » n’ont pas manqué d’émailler la campagne finissante, citant le non-respect du protocole sanitaire imposé par l’épidémie de la Covid-19, avant de faire part des statistiques relatives à l’opération de vote, communiquées par ladite Autorité.
Abordant également la clôture de la campagne électorale, le quotidien « »Horizons » a consacré un écrit sur « les ambitions » des différents partis politiques en lice, en se référant aux déclarations de leurs leaders, ainsi que les arguments développés par ces derniers pour convaincre le plus large électorat possible.
Dans une première évaluation de ladite campagne, le journal « L’Expression » a estimé que cette dernière a « gagné en intensité, au fil des jours, après des débuts timides et incertains », qualifiant les activités ayant caractérisé les 20 jours impartis à cette procédure de « dure épreuve » pour les candidats. Ces derniers, explicite-t-il, ayant « peiné à convaincre », tout en faisant remarquer que, contrairement aux précédentes élections, « l’administration n’est plus dans les plates-bandes des candidats et des formations politiques ».
Les « tirs croisés » en direction de l’ANIE ont également été évoqués, eu égard au « tollé de protestations » ayant marqué le processus d’étude et de sélection des dossiers de candidature par ladite Autorité, citant en particulier le personnel de cette dernière au niveau local, auquel a incombé la mission de tri des dossiers.
A ce propos, le quotidien « Liberté » a fait cho de la déclaration du Front des Forces socialistes (FFS) qui, pour la 3éme fois, s’est insurgé contre « les dérives répétées et dangereuses » de l’instance présidée par M. Charfi, constatées, cette fois-ci, dans la commune de Talmine à Timimoune.
Dans le registre de la presse arabophone, le quotidien « Echâab » a estimé, sous le titre « la campagne s’achève, place à la voix du peuple, « que les candidats ont été, « en rendez-vous direct avec les électeurs », rapportant les plaidoyers des animateurs des rencontres de proximité et autres meetings populaires. Ces derniers ayant, pour leur majorité, insisté, sur « la nécessité de parachever l’édification des institutions de l’Etat », est-il écrit.
Le même tabloïd a consacré un écrit sur le rôle des réseaux sociaux pour mieux faire connaitre les candidats et leurs programmes respectifs, notant que la toile est une « alternative » pour ces derniers afin de drainer le plus grand nombre de votants, d’où « l’intensification » de la campagne virtuelle pour y parvenir. Ceci, est-il ajouté, tout en privilégiant la voie classique les confrontant directement au peuple.
Sous le titre : » la campagne électorale….les heures de vérité », « El-Massa » s’est, quant à lui, félicité de « l’absence des discours de haine et de discrimination », d’où le « respect des règles » régissant cette étape du processus électoral, avant de relever « la partialité » ayant caractérisé le temps d’intervention imparti aux candidats et représentants des partis dans les médias audio-visuels.
Et de rapporter, parmi les plaidoyers des formations politiques, celle du Rassemblement national démocratique (RND) selon laquelle le prochain rendez-vous électoral est susceptible d’apporter « des solutions pratiques » à même de booster le développement du pays. Ou encore celles d' »El Fadjr El-Djadid » appelant à « un vote massif pour contrecarrer les opposants au changement » et de « Tadjamou Amel El-Djazair », plaidant pour l’exploitation des ressources locales pour concrétiser la prospérité.
De son côté, le quotidien » Echourouk « a abordé le déroulement de la campagne électorale sous différents angles, dont celui du » recours par les candidats aux projets réalisés par l’Etat à leur profit », qualifiant cette démarche de « surenchère électoraliste », ou encore l’épisode du « retrait » de certains candidats de la course électorale, dans la wilaya d’El-Oued.
Enfin, « El-Khabar » a été tranchant en qualifiant de « froide » la campagne en voie d’achèvement, tout en notant une « sorte de boycott » des rassemblements « officiels » par les présidents de partis, au niveau de 25 communes de la wilaya de Blida, et ce, contrairement au précédent scrutin.
Et de répercuter les mises en garde du président du parti « El-Fadjr El-Djadid », Tahar Benbiabéche, quant au phénomène du « désintérêt électoral », ainsi que le constat du leader du « Front El-Moustakbal », Abdelaziz Belaid », selon lequel l’Algérie est confrontée à un problème de moralité et non pas d’ordre politico-économique ».