Le Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT 2030) et ses enjeux liés aux transports ont été discutés, jeudi, lors d’une Journée d’étude à l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG), animée par des experts en aménagement du territoire.
Le croisement des enjeux de l’aménagement du territoire et des transports que véhicule le SNAT, ses programmes d’action, lignes directives et schémas directeurs sectoriels, ont été mis en exergue par les participants pour dire toute l’importance du volet transport dans le développement des zones d’activité économique et industrielle.
A cet effet, l’expert Abdelkader Belhadjoudja a indiqué que « le SNAT fixe les principes de localisation des grandes infrastructures et dessine la géographie des transports à l’échelle nationale ».
« Le SNAT c’est comme une symphonie musicale, car il a une approche systématique entre plusieurs secteurs, ainsi qu’une stratégie et une vision collective d’un projet de territoire d’avenir », a souligné M. Belhadjoudja, ajoutant que le SNAT représentait « un outil de réflexion mais surtout d’action ».
Notant qu' »il n’y a ni économie performante, ni compétitivité sans transport », l’expert a fait savoir également que « l’urgence et le long-terme sont deux notions complémentaires dans le SNAT ».
Il a, également, souligné le rôle majeur des transports, notamment, le réseau ferroviaire, dans la desserte des villes du Sud et des Hauts-Plateaux, ainsi que des nouvelles villes comme celles de Sidi Abdellah (Alger), Bouinene (Blida) et Boughezoul (Médéa).
Dans le même contexte, l’expert Abdeladim Ben Alleg a indiqué que « le SNAT regroupe l’ensemble des éléments de cadrage du développement économique et industriel du pays ».
Il a ajouté que le réseau national des chemins de fer a été, depuis 1962, « le précurseur pour appuyer l’économie nationale, en reliant les différentes zones au potentiel de développement avéré ».
Concernant les enjeux liés à l’aménagement du territoire par rapport au schéma directeur ferroviaire contenu dans le SNAT, l’expert Madjid Saada a indiqué qu’ils nécessitent, entre autres, « la mise en œuvre d’une politique de transport basée sur plusieurs modalités en accordant la priorité aux rails, et la mise en place d’un système de transport sécurisé et soucieux de la préservation de l’environnement ».
