– La politique sociale de l’Etat algérien, renforcée par les récentes exonérations fiscales, a réussi à atténuer les effets, sur les salariés, des hausses des prix des produits alimentaires de base à l’International, soulignent des observateurs, se félicitant des dernières mesures prises pour venir à bout des spéculateurs.
Comparée à d’autres pays où des salariés ont été fortement impactés par les hausses des prix, « les bas revenus en Algérie ont eu un sacré coup de pouce à leurs salaires grâce aux exonérations fiscales et à la hausse du SNMG, décidées par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui a réitéré son engagement à poursuivre la politique sociale de l’Etat, prônée dans la déclaration du 1er Novembre 1954 », relèvent ces observateurs.
Par contre, dans un pays européen, par exemple, l’inflation a touché tous les postes de dépenses sans qu’il y ait un coup de pouce sur la fiche de paie de près de 50% des salariés et 30% ont bénéficié de 2% d’augmentation, très insuffisant pour faire face à cette flambée des prix sans précédent.
De surcroît, dans ce même pays, la baguette de pains et les pâtes alimentaires vont connaître des hausses considérables.
L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a alerté sur la forte hausse des prix alimentaires mondiaux et ses lourdes conséquences.
Selon l’organisation onusienne, l’inflation a gagné les prix alimentaires mondiaux, au plus haut depuis près de dix ans.
Les hausses sont spectaculaires en un an: 88% pour le maïs et plus de 50% pour le blé. Plus de 40% de hausse en un an sur les biens alimentaires.
La flambée du prix du blé menace des pays entiers qui risquent de ne plus avoir les moyens d’acheter ce produit sur les marchés internationaux.
La pandémie, la sécheresse, l’augmentation du prix du pétrole et l’explosion des prix du fret maritime sont autant de facteurs qui sont à l’origine de cette poussée des prix. Certains pays ont connu plus de 200% de hausse des prix alimentaires. La forte augmentation des prix des produits alimentaires dans un pays a fait basculer 7 millions de personnes de plus dans la pauvreté, souligne-t-on de même source.