– Le Médiateur de la République, Madjid Ammour, a affirmé samedi à Alger que « les résultats positifs » obtenus par son instance imposaient « un nouveau défi consistant à améliorer sa performance et à l’ériger en force de proposition agissante ».
S’exprimant à l’ouverture d’une session de formation au profit des délégués locaux sur « la Médiature comme mécanisme de gouvernance et outil d’amélioration des capacités de gestion de l’Etat », M. Ammour a précisé que « les résultats positifs obtenus par la Médiature nous imposent un nouveau défi qui consiste à en améliorer la performance et à l’ériger en force de proposition agissante », tout en mettant en exergue « son rôle comme mécanisme de bonne gouvernance et outil d’amélioration du service public et de lutte contre la bureaucratie, dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a placé le citoyen au centre de ses préoccupations ».
Il a, en outre, souligné que les résultats « positifs » obtenus par la Médiature de la République « se traduisent dans le nombre de requêtes traitées par les différents organismes et administrations publiques, qui ont augmenté de près de 40% en décembre 2022 par rapport à la même période de l’année précédente », et dans « le nombre de projets dégelés et entrés en exploitation ».
Dans le but de concrétiser davantage de résultats positifs, M. Ammour a mis l’accent sur l’importance d’organiser cette session de formation qu’abrite l’Ecole nationale d’administration (ENA) « Moulay Ahmed Medeghri » qui s’inscrit dans le cadre d’un programmé tracé sous le thème +Développer nos capacités au service du citoyen+ ».
Selon M. Ammour, ce programme qui concerne différents fonctionnaires et cadres de la Médiature focalise sur « la promotion de la ressource humaine, étant le cœur du projet de modernisation de l’administration et du service public », rappelant le programme de formation qui a profité aux administrateurs et qui a porté sur les techniques d’accueil, de communication et de rédaction administrative.
A l’occasion, le même responsable a rappelé « les missions dont s’acquitte la Médiature en vertu du décret présidentiel 20-45, étant une instance de recours non juridictionnelle, qui contribue à la protection des droits et libertés des citoyens et à la régularité du fonctionnement des institutions et administrations publiques », en sus du fait qu’elle soit dotée d' »attributions de suivi et de surveillance générale qui lui permettent d’apprécier la qualité des rapports de l’administration avec les citoyens ».
Le directeur général de l’ENA, M.Abdelmalek Mezhouda a affirmé, de son côté, que l’Ecole » a mobilisé tous les moyens humains et matériels en vue de mener à bien cette session de formation » qui se déroule sur trois étapes.
La 1ère étape a été consacrée à la clarification des missions quotidiennes du délégué local du Médiateur de la République et aux modes de traitement de certaines questions, à l’instar du dossier des marchés publics.
La 2e étape qui durera 12 jours, a été consacrée aux capacités de leadership des délégués locaux.
Quant à la 3e et dernière étape, elle porte sur les compétences de la rédaction administrative, la rédaction des requêtes et des rapports et les modalités de leur traitement.