Le ministre de la Santé, Mohamed Siddiq Aït Messaoudane, a annoncé ce jeudi l’ouverture de 24 487 nouveaux postes financiers dans le cadre du projet de loi de finances 2026, dont 2 600 postes seront réservés aux médecins spécialistes. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer les ressources humaines du secteur et améliorer la qualité des soins à travers le pays.
Lors de sa présentation devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a précisé que le nombre de postes budgétaires a connu une augmentation de 5 397 postes par rapport à l’exercice 2025.
Cette progression témoigne, selon lui, de la volonté des pouvoirs publics d’accélérer la modernisation du système de santé et de combler le déficit enregistré dans plusieurs spécialités médicales.
Répartition des postes par catégorie
Sur les 24 487 postes financiers prévus, le ministre a détaillé la répartition suivante :
- 2 600 postespour les médecins spécialistes,
- 2 000 postespour les médecins généralistes,
- 14 860 postesdestinés au personnel paramédical,
- 3 000 postespour les contractuels,
- 90 postespour le corps administratif spécialisé,
- et 1 937 postespour les sages-femmes de santé publique.
Cette répartition, a-t-il souligné, vise à répondre aux besoins réels du terrain et à garantir une meilleure couverture sanitaire, notamment dans les zones rurales et les régions enclavées.
Un budget renforcé pour moderniser le système de santé
Le secteur de la santé bénéficiera en 2026 de crédits financiers dépassant 1 048 milliards de dinars (DZD) au titre des crédits de paiement, ainsi que 1 038 milliards de DZD en autorisations d’engagement.
Selon le ministre, la répartition de ce budget a été effectuée selon des objectifs stratégiques précis, axés sur :
- le renforcement de la préventionet des soins,
- la modernisation des infrastructures hospitalières,
- et la formation continue du personnel médical et paramédical.
Mohamed Siddiq Aït Messaoudane a enfin rappelé que son département œuvre à améliorer la qualité des soins grâce à plusieurs réformes en cours, notamment l’introduction du système contractuel, la numérisation du secteur et l’adoption du dossier électronique du patient, une mesure phare pour optimiser la gestion des établissements de santé et le suivi médical des citoyens.
