Après le retrait de la circulation des vieux billets crasseux de 200 DA, les citoyens annabi ont l’air de vivre un nouveau scénario, cette fois-ci celui des billets de 500 DA…des billets complètement usés et crasseux de quoi vous donner la nausée. Nombreux sont les citoyens qui dénoncent ce diktat imposé par des commerçants ou gérants de kiosque qui vous présentent lors des transactions commerciales, des vieux billets de 500 DA d’une saleté repoussante, déchirés et scotchés en plusieurs parties, des billets de plus en plus contestés et rejetés par les citoyens. Les billets de 500 DA, subissent le même sort que les billets de 200 DA. Certains commerçants, qui s’y prêtent à ce jeu, à savoir tendre aux clients rien que de vieux billets, pointent du doigt les banques et les bureaux de poste. Une situation qui n’a pas manqué d’engendrer des accrochages et altercations entre commerçants et clients, lorsque le client refuse d’accepter les vieux billets quand ils se trouvent dans un état piteux. Ces billets crasseux, scotchés au milieu et parfois provenant de deux billets différents, qu’on refile aux citoyens dans les banques et à travers les guichets d’Algérie Poste, devraient normalement disparaitre de la circulation. Selon des avis largement partagés, cette situation n’est pas reluisante puisque ces billets de 500 DA sont fréquemment utilisés dans le commerce de détail, et qu’il y va de l’image de l’Algérie. Il faut s’attendre à ce que les billets de 1000 dinars subissent à leur tour le même sort. D’ailleurs, même si leur état n’est pas aussi déplorable que les billets de 500 DA, les billets de 1000 DA scotchés ont fait leur apparition ces derniers temps. Il est clair que le citoyen a aussi sa part de responsabilité au même titre que les banques, bureaux de poste, qui ne prend pas soin des billets de banque, en froissant ces billets comme du vulgaire papier hygiénique. Une attitude qu’il n’aurait pas eue s’il s’agissait de manipuler des billets en euros ou en dollars.
Sara Boueche
