Les habitants de la localité ‘’Oued Zied’’ relevant de la commune d’Oued El Aneb souffrent de l’absence de commodités liées à leur cadre de vie. Une localité dépourvue de toutes les infrastructures de base. Selon leurs préoccupations il s’agit de l’état des routes et chaussées qui nécessitent un bitumage pour couvrir les usures apparentes et qui présentent pour les résidents un grand cauchemar pendant la saison d’hiver. Ces crevasses transforment les routes en bourbier, difficilement accessibles pour les automobilistes et piétons lors de la saison des pluies. Il s’agit également du défaut récurent d’éclairage public, de l’entassement déchets ménagers aux abords des habitations de leurs cités, de la prolifération et de l’accumulation des déchets ménagers au niveau de leurs cités, des ordures qui constituent le décor de plusieurs quartiers de la commune, dégradant ainsi l’image qu’elle renvoie mais également l’environnement immédiat. S’ajoute à leurs préoccupations, l’absence de commodités nécessaires et d’un programme de développement urbain, sans parler des odeurs nauséabondes émanant de tous ces déchets, qui jonchent sur le sol. Une anarchie totale dans le ramassage des ordures et ce, aux yeux indifférents des autorités locales. Cette situation très embarrassante a provoqué la colère des citoyens qui s’interrogent sur le silence des autorités concernées. En effet, l’insalubrité est devenu le lieu privilégié pour tous les insectes et animaux, et les chiens errants, une menace pour les riverains, en particulier les enfants qui risque d’être agressés à tout moment, un vrai danger pour la santé publique.
Les habitants se plaignent également, de l’absence du gaz naturel dans leurs foyers. Ces derniers sont privés de cette énergie pourtant si utile pour les ménages. Las d’attendre la concrétisation des promesses tenues par les autorités locales quant au raccordement de leurs foyers au gaz naturel qui tardent à voir le jour, les habitants malheureusement privés de cette commodité, pressés par le froid glacial qui sévit ces jours-ci, se voient contraints de recourir aux pratiques anciennes pour retrouver un peu de chaleur.
Sarah Yahia
