Annaba, à l’instar de tout le pays fête cette année la journée mondiale de la femme du 8 mars dans une conjoncture sanitaire difficile, marquée par la covid-19 mais aussi sur le plan politique des changements visant la nouvelle Algérie qui se dessine, dont aspire le hirak populaire et tout le peuple Algérien. Il est évident dans ce contexte de souligner le rôle important joué par la femme Algérienne durant la guerre de libération nationale sanglante. Elle s’est impliquée au même titre que l’homme dans la guerre de libération aussi bien en tant que Moudjahida dans les montagnes ou dans les manifestations populaires où beaucoup d’entres elles emprisonnées ou sont tombées en martyrs. Aujourd’hui encore la femme Algérienne fidèles à ses principes ancestraux, elle s’est mobilisée par son travail dans le secteur de la santé pour sauver des vies humaines de cette pandémie ravageuse du coronavirus qui a endeuillé le monde entier mais aussi en accomplissant le travail de bénévolat à travers les associations. En effet, on les a vues à Annaba et à travers le pays activant dans les différentes missions les plus dures et les plus nobles depuis toutes cette période de transition politique, sillonnant le pays du sud au nord de l’est à l’Ouest depuis plusieurs mois à travers les contrées les plus éloignés dites « zones d’ombres » pour disent-elles rendre le sourire aux malades qui ne peuvent pas se déplacer. Elles discutent avec eux, elles écoutent leurs doléances dans l’espoir de leur redonner le sourire. A Annaba combien sont-elles qui activent à l’ombre dans les métiers d’activités manuelles, artisanales, agricoles, ou dans d’autres circuits telle la lutte contre tous les fléaux sociaux et autres ? Elles sont en vérité omniprésentes partout. Elle est elle dans le scoutisme, dans l’armée, la gendarmerie nationale, la police, la marine nationale et l’aviation civile. Elle est en vérité l’ombre de l’homme, l’accompagnante de route. Aujourd’hui dans la nouvelle république de Abdelmadjid Tebboune dans le dernier amendement constitutionnel, il a été incorporé » les droits importants supplémentaires au profit de la femme Algérienne pour l’élimination de la discrimination à l’égard de la femme notamment à l’égard des femmes violentées.
Aussi dans les prochaines élections législatives la femme aura une bonne place pour l’édification de la nouvelle Algérie dans cette optique d’ailleurs que le président de la république A.Tebboune a incité dans la loi organique relative au régime électoral visant l’encouragement de la femme en parité et égalité sur les listes électorales. Nul n’ignore aujourd’hui la forte volonté de la femme Algérienne pour relever les défis.
Tayeb Zgaoula
