Les dernières modifications apportées par le décret exécutif, du 08 décembre 2020 portant régularisation du Bureau d’Hygiène communal, appelé, désormais structure communale de la préservation de la santé et de l’hygiène publique, ont suscité de nombreuses questions, au niveau des milieux professionnels concernés au sein des collectivités locales. En effet, la non reconduction dans leur fonction, parmi la composante opérationnelle des nouvelles structures, des anciens inspecteurs hygiénistes aux compétences polyvalentes, reste incompréhensible et a intrigué nombre de responsables pour qui cette exclusion qui ne dit pas son nom aura certainement, en plus d’être absolument illogique, des répercussions négatives sur le rendement des missions de préservations de la santé et d’hygiène publique notamment dans les domaines des MTH et la zoonose, ont fait remarquer certains élus et autres cadres communaux.
Les laborantins ne peuvent remplacer des techniciens hygiénistes expérimentés et formés es qualité dans divers disciplines relatives à la préservation de l’hygiène et la santé publique, argue-t-on. On croit savoir que certains maires avertis de cette aberration et soucieux d’assurer la protection de la santé publique dans les administrations, surtout en ce moment crucial de pandémie, comptent saisir les autorités compétentes pour remédier à cette situation et inclure la présence indispensable d’inspecteurs hygiénistes dans les organes des bureaux communaux d’hygiène et de santé publique. Il y a lieu de souligner à cet effet, le bilan hautement appréciable de la direction du Bureau d’Annaba, qui a réussi l’exploit de préserver la 4ème ville du pays de tous les dangers potentiels relatifs aux maladies à transmission hydrique ou aux zoonoses.
Rafraf.M