L’insuffisance rénale peut être traitée par dialyse, mais au stade terminal, la transplantation est le seul recours qui puisse permettre aux malades de retrouver une vie quasi-normale. Cette opération est ainsi une véritable révolution dans l’existence de l’insuffisance rénale. La greffe rénale semble atteindre sa vitesse de croisière en Algérie et notamment à Annaba. L’espoir est au bout du chemin, semble vouloir dire les blouses blanches qui sont en charge des transplantations rénales. En effet, trois greffes rénales ont été menées avec succès les 25 ,26 et 27 mars, a-t-on appris, hier, auprès de la cellule de communication du CHU. Ces trois opérations d’implantation ont été réalisées par une équipe spécialisée. Il est à mentionner que cette équipe de chirurgiens spécialistes en urologie, s’est déjà illustrée dans d’autres interventions similaires réalisées avec succès au niveau de l’établissement hospitalier d’Ibn Rochd .
La préparation et l’étude des dossiers médicaux en question ont été réalisées avec la précieuse collaboration de spécialistes en vue de la prise en charge des malades candidats à la greffe rénale. Le patient souffrant d’insuffisance rénale aggravée doit d’abord être placé sous dialyse, et avant d’envisager la transplantation, le malade est placé sur liste d’attente après un premier bilan réalisé par l’équipe médicale spécialisée vérifiant de ce fait l’absence de contre-indication à l’intervention. L’intervention pour une greffe rénale dure en général quatre heures, et le temps d’hospitalisation est en moyenne de 15 jours. Cette période peut s’étaler dans le temps et peut atteindre dans certains cas, plusieurs mois, si l’équipe médicale le juge nécessaire. L’hôpital Ibn Rochd dispose actuellement de tous les moyens matériels et humains nécessaires pour mener à bien ce combat d’une manière continue.
Sihem Ferdjallah