Lors de sa visite d’inspection sur le terrain dans la commune d’El Hadjar, le wali d’Annaba, Berrimi Djamel Eddine accompagné, hier, des responsables locaux en aura vu de toutes les couleurs, après le constat décevant des nombreux retards dans la réalisation des projets de logements. Le premier responsable de l’exécutif a critiqué amplement la situation environnementale au niveau de cette localité. El Hadjar est devenue une commune ‘’sale’’. Le mot est certes très dur mais bien placé. Malheureusement, c’est une vérité qu’on ne peut cacher car cette charmante et paisible commune appelée Jadis « Ex-Duzerville‘ puis ‘’Ex Gahmoussia’’ souffre d’un grand laisser-aller. El Hadjar s’est clochardisée et a perdu son lustre d’antan et dire qu’il fut un temps où cette localité faisait pourtant le bonheur et la fierté de ses habitants. El Hadjar, ne cesse de voir son image de marque amochée et ce malgré les appels et les écrits incessants des citoyens parvenus aux autorités locales dénonçant la léthargie de quelques gestionnaires et élus. Le wali d’Annaba n’a pas manqué d’afficher son mécontentement et de blâmer les responsables concernés pour leur défaillance. A ce titre, le wali a instruit les responsables locaux à procéder au grand toilettage de la commune, notamment la cité ‘’Mars Omar’’ où l’état des lieux laisse à désirer. A signaler que dans nos précédentes éditions, la commune d’El Hadjar avait bénéficié d’une enveloppe financière de 920 millions de dinars, affectée pour des travaux d’aménagement urbains et de réhabilitation du réseau d’éclairage public, etc… Les travaux en question ont fait l’objet d’une inspection du wali qui a pris connaissance des explications techniques détaillées par le P/APC. D’autres sites ont fait également l’objet d’une inspection, tel que le projet de réhabilitation du stade ‘’’Dridi Mokhtar’’, la réalisation des 350 logements publics locatifs, dont les travaux sont à la traine, l’aménagement et la rénovation d’une aire de jeux avec revêtement en gazon synthétique dans la localité d’El Horaicha. En dernière étape, le wali a inspecté la réhabilitation de la RN 16 à la cité ‘’Atoui Salah’’ et qui sera livrée au mois d’Avril. Des instructions ont été données pour réaliser les travaux dans les normes conformément aux clauses du cahier des charges. Le wali a également prêté une oreille aux préoccupations des citoyens « Nous sommes complètement marginalisés », dira un des citoyens, commerçant de son état. Avant d’ajouter avec un air dépité : «Quand je compare notre commune à d’autres… je me dis qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ! Voyez vous-même, la population vit dans le dénuement et la précarité la plus totale!, est-ce normal ?
Sihem Ferdjallah