Les ménages Annabis peinent, ces derniers temps, et avec difficulté, surtout en ce mois sacré de Ramadhan, qui nécessite beaucoup de dépenses sur le plan alimentaire, vu la cherté des prix, à faire face aux dépenses quotidiennes. Les familles avec enfants doivent continuellement jongler avec les interminables dépenses, frais et factures des charges de service public. Entre l’alimentation, le transport et les frais des cours particuliers, la coupe est pleine. En effet, faire son marché et faire bouillir sa marmite sont devenu pour l’Annabi, un cauchemar pour les ménagères qui ne savent plus comment faire pour joindre les deux bouts, Aucun produit n’est épargné par cette folie des prix , mais chose qui est bien a Souk Errahma, les prix sont abordables. Le «poisson», en l’occurrence la sardine est cédé a 500 DA et la Dorade est à 900 DA, le poisson comme tout le monde le sait est devenu un produit de luxe. Aux yeux de bon nombre de personnes interrogées sur cet état de fait. Les dix derniers jours du mois sacré sont déjà pénibles. Il faut consacrer en moyenne deux (2) millions pour s’approvisionner convenablement en toutes sortes de denrées alimentaires pour l’Aid et pour EL Iftar, ce qui représente en soi un vrai challenge, car les dépenses liées à la consommation des ménages sont bien supérieures à ce budget.
Sihem Ferdjallah