El BOUNI / Sidi Salem Le sort de la localité Boukhmira ! Abandonnée…Elle baigne dans des eaux stagnantes et polluées

La cité Boukhmira de la localité Sidi Salem  relevant de la commune ‘’El Bouni’’,  est livrée à l’abandon. Au regard de l’état dégradant des lieux, cette commune un peu plus d’attention de part des autorités locales. Une intervention des services concernés s’impose, à l’effet  de rétablir la canalisation des eaux usées, en raison de la défectuosité des conduites d’où s’échappent des odeurs nauséabondes. La stagnation de ces eaux expose les riverains à des risques d’infection et de maladies transmissibles. « Cela fait plus d’un mois que nous subissons les odeurs nauséabondes et la prolifération des moustiques » a déclaré un des habitants. Selon les habitants, cette situation qui perdure depuis des mois est devenue insupportable, sachant que des enfants jouent à proximité des marées d’égouts, alimentées par les eaux provenant du canal.  Cette situation constitue un grave problème de santé publique. Les habitants n’ont pas cessé de faire état de cette problématique, et ont décrié les odeurs nauséabondes émanant de ces eaux polluées qui les incommodent jusqu’à dans l’enceinte de leurs domiciles. Ils craignent des risques de maladies à transmission hydrique, et des conséquences néfastes que peut produire la présence de ces eaux usées sur la santé publique.

En effet, toutes les réclamations et doléances adressées aux services concernés sont restées sans suite, et les responsables ne font rien pour remédier à une situation aussi déplorable, qui aurait dû être prise en charge depuis des mois.  Il est urgent de procéder au contrôle de toutes les canalisations défectueuses pour éviter une fusion entre eau potable, eau de pluie et eau usée,  pouvant  favoriser la proliférations de bactéries et affecter la santé des citoyens, avec  risque d’épidémie pouvant être fatales pour la population locale .

Devant ce constat amer, qui ne cesse de persister, les résidents de cette localité sollicitent l’intervention des pouvoirs publics pour une prise en charge de leur doléance.

Sarah Yahia

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