Bien que la direction des transports ait fixé les tarifs applicables pour tous les transporteurs, les usagers des taxis urbains constatent depuis ces derniers jours une certaine anarchie dans les tarifs et s’interrogent sur la fluctuation inexpliquée des prix. De 150 DA, le tarif s’est envolé à 180 DA voir 200DA, une augmentation qui aujourd’hui semble être manipulée selon l’état d’humeur des taxieurs. En effet, certains chauffeurs de taxi se sont arrogés le droit d’arrondir les tarifs comme bon leur semble…soit de 150 DA à 200 DA la course au vu et au su des citoyens. D’autres taxieurs irresponsables conditionnent leurs activités selon les itinéraires parcourus. Au cas où ils seraient amenés à emprunter un trajet avec une chaussée défectueuse où à cause de la présence de bouchons, ces derniers exigent des suppléments défiant les dispositions légales instituées par la direction des transports. Il est arrivé également de voir un taxieur prendre en charge quatre clients en même temps pour différentes destinations. Profitant des débuts de vacances, et donc des sorties nocturnes des nombreuses familles pour se rendre sur le bord des plages, les annabis appelés à solliciter les services d’un taxi, ont eu la désagréable surprise, de se voir obligés de débourser 3 fois le tarif légal. Pour une course de 15 minutes, devant les conduire du centre-ville aux plages Rizi Amor et Rezki Rachid, certains taxieurs exigent la somme de 300 DA prétextant qu’il s’agit d’un tarif de nuit. Les usagers soumis au bon vouloir de ces taxieurs interpellent les responsables de la direction des transports pour mettre un holà à ces pratiques illégales qui méritent d’être sévèrement punies par la loi en vigueur.
Imen Boulmaiz