En cette période d’examens de fin d’année, les cours de soutien connaissent un grand succès. Les parents d’élèves dont le seul souci est de veiller à la réussite de leurs enfants, n’hésitent pas à mettre la main à la poche.
Pourtant, les tarifs sont loin d’être à la portée de tous. Ces derniers jours toutes les écoles privées et salles de cours ont affiché complet pour les dernières révisions du BEM et du Baccalauréat, mais pour beaucoup de parents le prix à payer importe peu. Une aubaine pour certains enseignants peu scrupuleux qui en profitent pour se remplir les poches, parfois même au détriment des élèves. Les professeurs particuliers comblent les insuffisances du système éducatif national. Mais pour d’autres, il s’agit là, d’une forme de racket que des enseignants en quête de gain exercent sur leurs élèves. Dans les classes, les témoignages sont légion pour le prouver, des enseignants n’hésitent pas à inciter leurs élèves à s’inscrire dans les cours supplémentaires qu’ils dispensent à leur domicile. Ils font miroiter aux parents un enseignement individuel que l’enfant ne peut obtenir à l’école. Convaincus qu’il offrira à leur progéniture une meilleure chance de réussite, ces parents mettent souvent le paquet, offrant ainsi aux professeurs l’opportunité d’ajouter un supplément considérable à leurs revenus, surtout à la veille des examens. Des montants exorbitants qui varient entre 3000 et 4000 DA la séance, une somme qui n’est pas donnée à tout le monde. Ces parents sont victimes d’un système d’enseignement que les élèves autant que quelques enseignants honnêtes dénoncent.
Imen.Boulmaiz