Malgré les dispositions prises par les ministère de l’éducation nationale, la triche est en augmentation d’année en année, grâce aux nouvelles astuces et techniques savamment usitées par des élèves qui ont recours à tous les subterfuges pour tricher. Ce phénomène de tricherie est facilité à partir des réseaux sociaux, notamment la diversité des moyens de communication. Aujourd’hui, rares sont les élèves qui ne trichent pas. Quelles sont les raisons qui poussent ces tricheurs ?certaines personnes pensent que la triche est désormais un droit mettant la faute sur le programme qui est surchargé, ou bien le choix de sujets incompatibles avec le programme scolaire dispensé au cours de l’année. Pendant les examens, même si la triche est sévèrement punie, chaque année de plus en plus de jeunes s’aventurent dans la triche, s’armant de leur téléphone portable ou navigant sur le net, voire pour certains se faire remplacer le jour des examens.
Optant pour la tricherie, des élèves recopient les leçons, formules ou pans de cours quelque part (même la calculatrice peut être employée) et prennent le soin de les dissimuler dans la copie destinée à l’épreuve, à l’intérieur des capuchons de stylo ou de stylo correcteur Tipp-Ex, communément appelé «blanco».
Une autre pratique consisterait à utiliser un crayon de couleur blanche qui s’assortirait avec la feuille blanche non suspecte à première vue, alors que pour rendre effectif le forfait, l’utilisation d’une couleur différente suffirait. En, effet la triche défavorise l’enseignement, nuit à la société et génère des frustrations chez certains élèves.
En terme de sanction, tout élève pris en flagrant délit de tricherie est passible de sanction pouvant le priver de participer jusqu’à la clôture des examens et être exclus de toute participation aux examens du baccalauréat pendant une période de cinq années au minimum.
Sarah Yahia
