A l’instar des autres grandes villes du pays, Annaba a vécu une semaine entière au rythme des préparatifs pour la célébration de l’Aid Adha,la fête du sacrifice où le père de la famille se charge d’immoler le mouton après la prière du matin, selon le sens profond de l’Islam et comme le veut la tradition. Les pères de familles et les ménagères étaient donc sur la brèche pour l’accomplissement de cette fête religieuse chère à tous les musulmans. Seulement à Annaba, comme partout ailleurs, à travers le territoire national cette fête religieuse intervient, cette année dans une conjoncture très difficile, marquée par la propagation de la pandémie du coronavirus covid-19 et de ses variants qui a connu ces derniers jours en Algérie une hausse très préoccupante, voir même inquiétante selon le ministère de la santé Abderahmane Benbouzid qui reconnait » que la situation est très préoccupante » pour ne pas dire alarmante. En Algérie la barre a dépassé depuis quelques semaines les 1000 cas de contaminations et les décès se comptent par dizaines d’où la nécessité ainsi à la population de se faire vacciner. » Le seul moyen pour freiner ce virus tueur « a-t-il déclaré dans ce volet justement les citoyens à Annaba comme partout ailleurs n’ont pas d’autres embarras du choix que la vaccination et le respect des mesures préventives. A Annaba plusieurs familles ont étés endeuillées la semaine passée par la perte de plusieurs membres de leur famille. De son côté, le DSP Dameche Mohamed Nacer reconnait que la situation est très inquiétante du fait que les services sanitaires chargés de lutter contre la covid-19 sont submergés. D’ailleurs, sur ce point précis le wali d’Annaba Djamel Eddine Bérrimi a donné dernièrement des orientations et des directives pour tenter de freiner la propagation de la pandémie. Des dispositions de mesures ont été d’ailleurs prises pour éviter le confinement de la wilaya. C’est certainement le mois le plus difficile en raison des vacances et de la période estivale où Annaba enregistre chaque jour un grand nombre d’estivants venant de l’intérieur du pays. Ce qui nous amène à dire qu’une prise de conscience générale de la part des citoyens et plus particulièrement des jeunes où l’été est devenu pour eux une occasion inespérée de retrouvaille sur les plages et d’autres lieux pour se divertir sans souvent mesurer le danger qui guettent leurs parents et autrui. A bon entendeur
Tayeb Zgaoula