Les clandestins à Sidi Brahim, ou les fraudeurs, semblent bien occuper la scène, cette activité qui était réservée uniquement à quelques chômeurs qui n’ont pas eu la chance de décrocher un poste d’emploi est devenue par la force des choses un métier de tout le monde. A sidi Brahim les fraudeurs sont partout et profitent de l’absence des taxieurs légaux, interdits d’activités durant le week-en, une mesure édictée par les pouvoirs publics pour freiner l’ampleur des contaminations par la covid-19. Ces derniers sont disposés à acheminer leurs clients vers n’importe quelle destination demandée et vous demande de prendre place près du conducteur pour ne pas attirer l’attention des policiers. Le nombre de ces fraudeurs a connu une hausse sensible et le syndicat des taxieurs a fait part de sa colère contestant les abus en matière de tarification illégale. L’insuffisance, voire l’absence de contrôle et de sanctions, encourage cette activité et même ceux qui ont été interpellés reprennent du service. Ce type de transport, même s’il reste interdit, est toléré malgré la présence des brigades de police ou de gendarmerie qui ont pour mission de les traquer. Les taxieurs réglementés ont dénoncé ce genre de pratiques illégales et demandent aux responsables d’intervenir.
Sihem.Ferdjallah