Depuis quelques semaines, une bonne partie de la population annabi a lâché prise sur les mesures sanitaires. L’abandon du port du masque et du respect de la distanciation physique dans les lieux publics et les espaces fermés est criard. Les spécialistes dénoncent cette «négligence», et appréhendent une importante propagation virale. Les transports qui devaient respecter un remplissage de 50% ont retrouvé la «normalité». Sur la route, des bus bondés de passagers circulent au vu et au su de tout le monde.
À bord, quelques clients pas très nombreux portent le masque, la plupart se contentent de le disposer sur le menton, alors que d’autres ont complètement négligé cette mesure barrière obligatoire. A noter que dans les mosquées autorisées à reprendre la prière, certaines d’entre elles enfreignent carrément les règles sanitaires de rigueur. Situées hors de la vue des autorités, ces mosquées, souvent des quartiers populaires, ont carrément bafoué la distanciation physique. Ici, retour aux rangs serrés des fidèles, coude contre coude.
Seul au niveau des établissements de santé où les responsables sont à cheval où l’on remarque que les mesures sanitaires et le maintien du protocole sanitaire sont observés. Tout le personnel médical, paramédical ainsi que les agents de sécurité continuent à porter le masque. Au vu de l’évolution de la situation sanitaire, et malgré les campagnes de vaccination de grande envergure au niveau du pays, les spécialistes lancent un énième appel à redoubler de vigilance et à éviter tout relâchement. En effet, depuis quelques semaines, la situation épidémiologique s’est stabilisée. Toutefois, un relâchement dans l’application de ces mesures a été constaté notamment au niveau des moyens de transport commun et des commerces.
Le non-respect des mesures préventives, notamment la distanciation sociale, le port di masque, l’hygiène des mains et le respect du confinement peuvent contribuer à la propagation de cette pandémie.
Imen.Boulmaiz