A Annaba comme partout ailleurs, les Algériens d’ici et d’ailleurs d’outre mers ont commémoré, hier lundi, la date du 67ème anniversaire du déclenchement de la révolution Algérienne du 1er novembre 1954 par des cérémonies de recueillement à la mémoire des chouhada tombés au champ d’honneurs non en se remémorant les douloureux souvenirs de l’époque coloniale qui marquera sept (7) années plus tard l’échec du colonialisme aveugle et meurtrie de la France coloniale par le recouvrement de l’indépendance oh combien chèrement acquise. Une Algérie que le président Abdelmadjid Teboune veut qu’elle soit forte par ses réformes politiques, économiques et sociales et ses ambitieux programmes. En un mot, une Algérie souveraine et de justice. Les Moudjahidines restés vivants encor, malgré le poids des années et les tortures, témoignent que la région de Annaba ( Ex dept de Bône) qui englobe à l’époque Souk Ahras, Guelma, El Kala, a connu plusieurs batailles et diverses missions qui ont été menées par les braves hommes dans les montagnes de Beni Salah, Zgaoula, Nador,Hamam N ‘Bail et tout au long de la ligne électrifiée « (Moris) jusqu’à la ville de Souk Ahras et Sakiet Sidi Youcef, ciblant les camps militaires Français et la ligne de chemin de fer qui servait à transporter toutes les richesses minières et phosphate de Tébessa vers le port d’Annaba pour être acheminées vers la France et d’autres pays alliés. Les attaques sont menées conformément aux instructions du commandement du FLN, a-t-on fait savoir. Amar Benaouda, Mohamed Lindochine, Trabelsi Kerkoub et Badji Mokhtar pour ne citer que ceux-là faisaient partie du groupe qui se réunissaient pour cibler les lieux d’attaques. Badji Mokhtar le natif de Bône qui créa en 1936 la section des scouts musulmans (SMA) rattachés au PPA à Souk Ahras puis au MTLD, arrêté puis libéré en 1953. Il procéda en 1954 à sauter le pont de chemin de fer de Ain Tahmamine dans la localité de Medjez-Sfa, racontent les Moudjahidines de l’époque. Dans ce sens d’ailleurs, le film du metteur en scène Algérien Amar Laskri lui-même un moudjahid qui a rejoint le maquis à l’âge de 17 ans » Patrouille à l’est » un chef d’oeuvre qui retrace quelque peu l’histoire des douloureux moments vécus par le peuple Algérien habitants dans les « Mechtas et les villages de cette région « . Aujourd’hui, les jeunes Algériens doivent s’inspirer du passé colonial et les crimes odieux commis pendant cette grande révolution à nos ancêtres pour que nul ne l’oubli.
Tayeb Zgaoula
