L’augmentation des prix des denrées alimentaires, notamment de la pomme de terre et des œufs a impacté sur les prix des menus chez les restaurateurs et gérants de fastfood. Déjà ébranlés par les restrictions imposées pendant la pandémie de COVID−19, ils ne savent plus à quel saint se vouer avec ces dernières augmentations, soit une hausse de 30 à 50 % des produits alimentaires, comparativement aux semaines précédentes où le prix du sandwich avait atteint 300 DA alors qu’il se vendait à 200 DA , tandis que les prix des plats varient selon la qualité, un plat de purée est cédé à 300 DA , vendu avant à 170 DA , les frites à 200 DA. Les plats à base de lentilles ou de haricots blancs sont proposés à 200 DA. Un plat de soupe de poisson est cédé à 300 DA. La tendance haussière des tarifs est la même pour les plats à base de viandes blanche et rouge, cédés entre 400 et 600 DA. Pour assurer aussi leur rentabilité, nombre de restaurateurs ont déjà réduit les quantités dans les assiettes. Une pratique dénoncée en vain par les consommateurs.
En effet, les prix les toutes les denrées alimentaires de première nécessité ont augmenté, dans l’ensemble, avec une marge variant entre 10 DA et 30 DA. Les restaurateurs sauront-il préserver leur clientèle? Nombreux sont les clients qui ont déjà déserté les restaurants et les fastfoods se contentant d’un casse-croute maison pour le repas de pause.
Sarah Yahia