Sous forme de promotion appuyée de pancartes publicitaires d’impressionnantes quantités de chocolat déposées sur les étals de fortune, chocolat en tablette ou fourré, bonbons et caramels, gâteaux, sont proposés aux passants et clients. Si dans un supermarché ou une supérette, le chocolat coûte entre 300 et 400 DA, auprès des vendeurs ambulants, le même produit est cédé à 100 DA. Cette différence est justifiée par le fait qu’il ne reste plus que très peu de jours pour la consommation de ces produits, au regard de la date d’expiration. Plusieurs consommateurs s’étonnent de voir sur les emballages les dates dépassées des aliments destinés à la consommation. Ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur à Annaba. Tout le monde accourt pour se procurer ces gourmandises à un prix moins cher. En rabaissant le prix, l’objectif visé par les commerçants véreux est d’écouler le plus rapidement possible le lot des marchandises qui s’approchent de la date d’expiration. Cette pratique permet aux vendeurs de liquider leurs produits en vue de récupérer une grande partie du capital investi dans ces marchandises.
Ce sont des produits en état de péremption ou proches de la date d’expiration que des commerçants peu scrupuleux n’ont pas hésité à mettre en vente sur le marché coïncidant avec la fin d’année.
En effet, le marché des produits alimentaires et autres, est pris en otage par des spéculateurs. Pourtant, l’état a déclaré la guerre à cette catégorie de personne en renforçant les inspections et les contrôles .
Sarah Yahia