Depuis quelques mois, en effet, l’insalubrité s‘est installée dans la majorité des quartiers d‘Annaba, ville qui a perdu complètement le qualificatif de ‘’Coquette’’ L’environnement est jugé ainsi déplorable au chef-lieu de la ville des rives de la Seybouse, dénoncent de nombreux annabi. L’absence d’hygiène et l’accumulation des ordures dans la plupart des cités populaires et quartiers populeux, sont décriés par de nombreux citoyens. Particulièrement en ces jours d’intempérie, où les ruissellements d’eaux de pluie emportent sur leur passage un tas de déchets qui viennent s’entreposer sur les regards et les avaloirs pour les obstruer, provoquant ainsi d’immenses stagnations d’eaux. Cette situation offre un décor des plus déconcertants pour les passants, obligés de supporter les odeurs nauséabondes qui se dégagent de ces tas d’ordures ménagères, et contraints de cohabiter avec cette insalubrité qui incommode les habitants mais peut être source d’infection, voire d’épidémie. Annaba croule pratiquement sous des tas d’ordures qui amplifient de jour en jour donnant une image répugnante à la ville par cette insalubrité et le manque d’hygiène. Ce constat est pratiquement le même au niveau de plusieurs quartiers, notamment, aux environs de l’Immeuble ‘’belle vue’’, la rue ‘’Guettini Sebti’’ donnant accès sur le boulevard du 1er Novembre 1954, au ‘’Virage 13’’ et bien d’autres quartiers résidentiels qui sont touchés par ce phénomène, où les riverains constatent impuissamment la présence des dépôts anarchiques d’ordures ménagère favorisant la prolifération des insectes volants (mouches et moustiques) et rampants (cafards et souris). Il faut admettre, par ailleurs, que certains résidents, notamment ceux de quelques quartiers transgressent évidemment toutes les règles édictées élémentaires en matière d’hygiène et de santé publique. L’hygiène et la propreté sont l’affaire de tout un chacun. Les plaignants interpellent le wali à l’effet d’envisager des mesures appropriées face à cette problémaétique.
Khedairia Yacine