Franchement, le citoyen algérien n’en peut plus. Comment en est-on arrivé là ? Adieu l’Oméga 3 pour les consommateurs de sardines. Son prix à raisons de 1.000,00 DA le kilo est hors de portée pour les familles aux bas revenus. Finies le temps où «la sardine » ornait la table des familles Algériennes. C’est un souvenir lointain. Le moins qu’on puisse dire est que le poisson n’est guère à la portée des petites bourses. Un prix exorbitants qui n’est pas à la portée des revenus modestes et les petites bourses, sans parler bien sûr des autres espèces de poissons et de crustacés notamment la crevette rose et le calamar qui n’échappent à cette flambée des prix. « La sardine dans nos assiettes ne sera qu’un lointain souvenir. Aux prix proposés un peu partout dans les marchés, nous préférons débourser notre argent pour acheter autres viandes », affirment unanimement des pères de familles. Les clients se sont dits surpris de la flambée des prix. Certains pêcheurs expliquent cette situation par le mauvais temps, la rareté de la ressource et l’épuisement de la pièce de rechange, dont l’importation a été bloquée en raison de la pandémie. Les commerçants, eux, s’en lavent les mains. Ils s’estiment « victimes d’irrégularité ». «Le prix de tout produit, pas uniquement celui de la sardine, dépend automatiquement de la règle de l’offre et de la demande», affirment-ils.
Sarah Yahia