Après les chiens, c’est les sangliers qui menacent les habitants de la cité Errym d’Annaba. C’est ainsi que l’on se demande pourquoi les services concernés n’ont-ils pas encore pris les mesures qui s’imposent pour venir à bout de cette situation. Les habitants ont été surpris, il y a quelques jours de la présence des sangliers qui rodaient tranquillement au milieu du tissu urbain à la recherche de nourriture et à la faveur d’un environnement caractérisé par l’absence d’hygiène. D’ailleurs, les habitants n’ont pas cessé de se plaindre de la prolifération significative des sangliers au niveau de leur cité, et ont exprimé leur inquiétude face à ce phénomène qui menace leur vie. Ces bêtes sauvages rodent librement dans les rues et les quartiers, devants leurs immeubles chaque nuit. Aujourd’hui, plus que jamais, les populations veulent en finir avec ces «envahisseurs» pas comme les autres. Les sangliers occupent des espaces végétaux et forestiers et menacent aussi bien les cultivateurs, dont ils dévastent les récoltes agricoles, que les populations rurales. Le danger guette à tout moment. «Les gens ici ne s’aventurent jamais, notamment durant la période hivernale, même pour une urgence médicale, tant les lieux sont investis par des meutes de sangliers qui sont attirées par les décharges publiques et sauvages. Les parents s’inquiètent pour leurs enfants écoliers, qui sont exposés à un véritable danger, notamment durant la saison hivernale.
A ce titre, les riverains interpellent les autorités locales afin d’intervenir en urgence pour éradiquer la présence de ces bêtes sauvages.
Sarah Yahia
