La mercuriale continue sa progression sans aucune considération pour le pouvoir d’achat des ménages. Et rebelote : les chefs de famille vont encore se trouver face à leurs aléas quotidiens. L’augmentation des prix des légumes depuis quelques jours pour des raisons toujours inconnues, en ce dernier mois de fin d’année se fait bien ressentir chez les bas revenus. Le constat est là : tout est cher, et cette phrase est relayée aux quatre coins du marché. Devant les étals des commerçants, peu de gens s’arrêtent. Quelques commerçants ont admis que les prix pratiqués sont hors de portée due à la forte demande et la faiblesse du produit. «Les spéculateurs et les revendeurs possédant des chambres froides commencent à se frotter les mains. Aucune explication n’a pu être donnée par les vendeurs, sur les prix de la pomme de terre…un légume qui peut se conserver longtemps. Mais comme la tendance est à la flambée, les marchands augmentent le prix, histoire de se faire plus d’argent. C’est du moins l’explication donnée par un marchand, qui avoue avoir entendu une discussion d’un groupe de marchands qui ont décidé d’augmenter le prix de la pomme de terre. Conséquences de la hausse des prix, notamment des légumes, dépassant les 240 DA pour les courgettes, 200 DA pour les artichauts et 100 DA les carottes, 160 DA la tomate. Cette hausse aussi bien inconsidérée qu’injustifiée des prix des fruits et légumes n’était pas due au manque de la production nationale, mais plutôt à de la spéculation affirment les consommateurs dont la bourse est déjà mise à rude épreuve. Pour les consommateurs, tous ces opérateurs se seraient donné le mot pour relever la barre des produits qui, pourtant, ne payaient pas de mine il y a quelques jours. Qu’attendent les contrôleurs pour intervenir et remettre ces assoiffés de gain facile à leur place.
Imen.Boulmaiz