Annaba est une ville où le désordre causé par le marché parallèle ou informel peu importe l’appellation règne en maitre absolu par l’effet des squats des trottoirs et des espaces réservés aux piétons et aux véhicules, obligeant les citoyens à emprunter la chaussée et à s’exposer à tous les risques d’accidents surtout lorsque les familles sont accompagnées de leurs progénitures. C’est d’ailleurs bien le cas des principales rues des négoces, telles que la rue Larbi Tebessi, les alentours du marché des fruits et légumes, notamment celui d’El Hattab ou encore à la plaine Ouest. Là, il s’agit généralement des marchands de fruits et légumes qui ne trouvent pas mieux de squatter et le trottoir et la grande rue vers le rond point de Sidi Achour. Tout comme d’ailleurs à l’entrée de la plaine Ouest au niveau précisément des marchés des fruits et légumes. Ils sont à chaque fois pourchassés par les services de police. Seulement nous savions qu’à chaque période marquante de festivités, ils reviennent au galop, comme si ces hors-la-loi voulaient imposer leur diktat. La question que bon nombres de citoyens se posent, mais pourquoi ces jeunes n’apprennent-ils pas un métier via des formations professionnelles pour s’insérer dans le monde du travail?
Tayeb Zgaoula