Trente-cinq (35) artisanes de différentes régions du pays prennent part au salon de la femme productrice dans le domaine de l’artisanat traditionnel, ouvert lundi à Ouargla, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme.
Organisée par la section d’Ouargla du forum « Roots » (racines) de la culture algérienne pour les métiers, l’entrepreneuriat, l’artisanat et le tourisme, le salon comporte l’exposition d’une panoplie d’articles de l’artisanat et de décoration et de produits de travaux manuels révélant des facettes du génie féminin algérien.
Parmi les participantes, Mme Assia Barkat de Constantine, spécialisée dans la distillerie d’eau de rose et la fabrication de gâteaux traditionnels, qui a affirmé que ces métiers font partie des traditions jalousement préservées dans la société constantinoise en tant que patrimoine culturel.
Mme Ghania Benseddik de la wilaya de Batna, spécialisée dans la maroquinerie (sacs, bibelots et autres) a indiqué, de son côté, avoir adopté ce métier depuis deux ans, convaincue de l’intérêt des objets fabriqués à base de matières premières naturelles, contrairement aux objets synthétiques.
Mme.Wahiba Bekkouche de Hassi-Messaoud (Ouargla) travaille elle dans la fabrication de gâteaux traditionnels à base de dattes, notamment la variété Ghers, qu’elle acquiert directement auprès des agriculteurs.
D’autres activités artisanales sont mises en valeur dans le cadre de cette exposition, dont la vannerie, la poterie, la broderie traditionnelle ainsi que la fabrication de produits de beauté et de parfumerie.
En marge du salon qui se poursuit jusqu’au 12 mars courant, sont organisés deux ateliers consacrés à l’apprentissage de la broderie aux filles de 10 à 14 ans, et au maquillage enfant, en plus de la présentation de communications sur « la femme algérienne et l’agriculture familiale », « la femme universitaire et l’artisanat traditionnel » et « l’investissement dans les produits dérivés du palmier ».
Le salon sera sanctionné par la remise de prix aux meilleures participantes, en plus de confectionner des dossiers pour authentifier les plats populaires d’Ouargla, selon les organisateurs.