A Annaba, le marché parallèle des fruits et légumes a connu au cours de ces dernières années un développement criard. En effet plusieurs P/APC qui se sont succédées à l’hôtel de ville ont chacun dans sa politique de lutte tenter d’éliminer ou du moins stopper ce phénomène propre à nos certaines grandes villes, et qui empestent notamment la ville de Sidi Brahim, plus précisément au niveau de la plaine Ouest, le ruisseau d’or et Pont blanc, d’autres quartiers et même le centre-ville. Depuis son installation à la tête de cette commune, le nouveau P/APC, ambitionne de redonner un éclat à la ville. Seulement les points noirs sont nombreux et exigent réflexion et coordination pour les éradiquer définitivement. Dans cette optique, il a appelé ce week-end les marchands des fruits et légumes activant dans le noir à s’organiser et donc s’inscrire pour bénéficier d’un carré dans les nouvelles bâtisses de la commune implantées dans la plaine ouest et d’autres quartiers. Cependant la question qui mérite d’être posée est que souvent malheureusement les restrictions entraînent encore le développement du marché parallèle car d’autres intrus viennent encore remplacer les partants. On envisage d’étudier un modèle de lutte à divers contrôles permanents de l’état et des circuits réglementés pour parvenir à freiner le phénomène aussi bien dans l’activité du commerce que dans la débidonvillisation qui offre un visage hideux en ceinturant la ville.
Tayeb Zgaoula