La journée nationale de la mémoire décrétée par le président de la république Abdelmadjid Tebboune marquant les massacres du 8 mai 1945 commis par le colonialisme aveugle qui a couté la vie à plus de 45.000 morts algériens sera hautement célébrée dans les villes de Guelma, Setif, Kherta ainsi que dans d’autres lieux de soulèvement populaire. L’Algérie entière marque une autre halte de sa révolution pour que nul n’oublie ce génocide dramatique contre des manifestants pacifiques. En effet ce jour là, les forces coloniales ont assassinés froidement des manifestants qui sont sortis dans les grandes avenues de ces villes pour réclamer pacifiquement la liberté et la dignité. Le bilan des massacres était lourd contre des citoyens pacifiques jeunes et moins jeunes. Cet écho constitue d’ailleurs la résonnance qui entrainera 10 ans plus tard le déclenchement de la révolution Algérienne. 77 ans après ce génocide, les Algériens commémorent cet évènement dans la douleur pour marquer cette tragédie. Les révolutionnaires de l’Algérie de Abdelhamid Ben Badis, El Mokrani se rappellent de ces horreurs et des lieux imprégnés du sang des martyrs où chaque vestige, chaque pouce du territoire national est synonyme d’une longue histoire écrite en lettre de sang de ces martyrs. Pour la célébration de cette date historique, tout un programme de festivités commémorative a été concocté à Annaba et à travers tout le pays comprenant des visites à travers les lieux des tortures, et des lieux historiques ainsi que le dépôt des gerbes au niveau des cimetières de chouhadas et du maqam Chahid.
Tayeb Zgaoula