La tricherie aux examens n’est pas un phénomène nouveau. Les méthodes de tricherie se sont aussi diversifiées et multipliées et la recherche récente fait état de l’ampleur considérable du phénomène. Avec le développement de la technologie et la mise en marché de certains outils (oreillette
branchée à un souffleur de réponses, loupe pour lire les minuscules caractères sur une étiquette de
bouteille d’eau, etc.), l’imagination du tricheur est la seule limite face à la diversité des méthodes
existantes pour faciliter la tricherie. D’ailleurs, malgré les interdictions de l’éducation nationale, la triche est en augmentation, chaque année de nouvelles techniques pour tricher voient le jour. Pendant les examens, même si la triche est très sévèrement punie, chaque année de plus en plus de jeunes trichent et se font prendre ou non. Ils trouvent un moyen d’amener leur portable ou un autre moyen de communiquer, ils demandent de l’aide sur internet pour les devoirs maison, certains payent pour que quelqu’un d’autre fasse leurs devoirs , des élèves recopient les leçons, formules ou pans de cours quelque part (même la calculatrice peut être employée) et prennent le soin de les dissimuler dans la copie destinée à l’épreuve.
En effet, la triche est sanctionnée en Algérie et le tricheur risque d’être privé de participer à tout examen de l’éducation nationale pendant cinq ans au maximum en ce qui concerne les examens du baccalauréat .
Sara.Y