Annaba va-t-elle en finir avec ces marchés informels qui poussent un peu partout, comme des champignons à proximité des marchés couverts réglementés et qui, peu à peu, ont fini par les concurrencer par la force des choses, conjugué à l’absence d’une réaction officielle ? Actuellement on assiste à un retour des marchés informels, nids de fléaux sociaux, donnant l’image des plus sales de certains espaces publics. C’est le cas de la localité de Hdjar Eddis, pourrait être cité comme étant un point dominant du maintien de cette anarchie, dans un secteur des plus sensibles touchant à l’hygiène et à la santé publiques. L’informel a profité des lacunes existantes, lors des opérations de lutte défaillantes pour leur éradication par les pouvoirs publics. «L’informel n’a pas été éradiqué à la racine », a estimé un cadre. Même si, en matière de responsabilité, les élus jettent la balle dans le camp des services de sécurité, il incombe à toute les parties de joindre les efforts afin d’éradiquer ce phénomène», lancent en guise de cri de détresse des habitants de Hdjar eddis. Pour lutter contre l’informel, ne serait-il pas judicieux d’élargir les actions et de libérer tout espace occupé illégalement.
Sihem Ferdjallah