ANNABA : Retour à l’ancienne tarification : La direction des transports va-elle s’imposer ou subir le diktat des taxieurs

La Direction des Transports de la wilaya d’Annaba a révélé qu’une campagne d’inspection de grande envergure auprès de la plupart des stations de taxis collectifs a été programmée, et qu’en cas de refus ou d’absence d’application des instructions signifiées par la Direction des transports, notamment le retour à l’ancienne tarification avec la levée des restrictions concernant le nombre de places, les taxieurs contrevenants s’exposeront à des mesures coercitives légales en vigueur. Au niveau des stations de taxis collectifs, la Direction des transports a  indiqué qu’elle avait enregistré une réaction positive des chauffeurs de taxis collectifs, au terme d’une campagne de sensibilisation lancée par les mêmes responsables  pour sensibiliser cette catégorie et les inviter à revenir à l’ancienne tarification. Notre source affirme  que les taxieurs de Sidi Amar et El Bouni  sont revenus à l’ancienne tarification, contrairement à ceux de la Plaine Ouest, qui persiste dans leur refus malgré  la  réunion initiée par la direction des transports pour soumettre aux taxieurs les nouvelles dispositions.

La Direction invite également les citoyens à dénoncer les contrevenants au respect de ces dispositions, en vue de prendre les mesures légales appropriées.

Dans un autre contexte, plusieurs clients se sont plaints de l’arrogance et du manque de professionnalisme de certains chauffeurs de taxi.

En effet, de nombreux citoyens déplorent le manque de professionnalisme qui gangrène la corporation des chauffeurs de taxi. Ces derniers  travaillent à leur aise et comme bon leur semble, quant aux fraudes constatées dans les tarifs pratiqués et entorses faites au règlement, elles sont devenues légion courante, ils appliquent le double tarif et refusent la destination vers la Plaine Ouest (Ex- Les allemands) à cause de la circulation. Cela sans compter l’arrogance et l’agressivité d’une grande partie des conducteurs de taxi vis-à-vis de leurs clientèles, en procédant à  plusieurs ramassages de clients pour un gain plus conséquent. En fait, en l’absence d’un plan de gestion de ce secteur précis, la profession a été investie par un genre nouveau de «taxieurs» à la recherche de sensations et autres effets pervers. C’est pour cela que de nombreux usagers de transport optent pour les clandestins, des jeunes sans emploi mais qui offrent un service de qualité et ne refusent jamais les clients malgré les risques auxquels ils font face  lors des barrages fixes.

Sihem Ferdjallah

 

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