Ernesto Valverde, entraîneur de l’Athletic Bilbao, a évoqué la série de trois rencontres consécutives à San Mamés : le Real Madrid, l’Atletico Madrid et enfin le PSG en Ligue des champions. Il a qualifié les huit prochains jours de « semaine magnifique pour prendre du plaisir et rivaliser ».
« C’est une semaine avec des adversaires coriaces, mais il ne faut pas penser à l’ensemble. Les points de demain ont la même valeur que ceux de samedi dernier contre Levante et ceux qui suivront. Nous nous concentrerons d’abord sur le Real Madrid, une équipe capable de remporter la Primera División, » a déclaré Valverde en conférence de presse d’avant-match.
L’entraîneur a confirmé les absences de Iñaki Williams et Robert Navarro pour la rencontre, espérant les récupérer « avant Noël ». Ces indisponibilités s’ajoutent à celle du suspendu Oihan Sancet.
Il a également exprimé « quelques doutes » concernant la condition physique de Mikel Vesga, une situation qu’il clarifiera après l’ultime séance d’entraînement. La convocation éventuelle des jeunes Endika Bujan et Eder Garcia est également en suspens.
Valverde a reconnu que la série de trois matches nuls consécutifs du Real Madrid – concédés à l’extérieur face au Rayo Vallecano, Elche et Gérone – « signifie » que le club de la capitale se présentera à San Mamés « avec plus d’urgence« , ce qui, selon lui, le rend « plus dangereux ».
« Dans tous les cas, nous préparons toujours une rencontre en nous attendant à la meilleure version de notre adversaire, et nous souhaitons qu’il réalise son plus mauvais match. Nous ne pouvons pas spéculer ni penser que le Real Madrid n’est pas en forme, car nous savons que Kylian Mbappé peut marquer en un clin d’œil, et n’importe quel joueur peut décider d’une rencontre, » a-t-il estimé.
« Nous les respectons beaucoup, mais nous voulons également tirer parti de nos forces et évoluer dans notre stade, » a poursuivi Valverde. Il a par ailleurs salué Xabi Alonso, qu’il considère comme un grand entraîneur, notant qu’après ces trois matches nuls consécutifs, il ne vit « rien qui ne se passe pas ailleurs » en termes de critiques.
SELON BESOCCER

