ANNABA / SANTE Le printemps, une période propice aux allergies respiratoires Plusieurs personnes ignorent leur allergie

Il existe des Algériens qui ignorent qu’ils souffrent d’allergies tandis que d’autres refusent de se faire soigner, croyant qu’il s’agit d’une maladie bénigne.  Avec l’arrivée du printemps, le pollen fait en effet son grand retour. En ce moment, dans la nature, beaucoup de plantes se réveillent et c’est également cette époque qu’elles ont choisie pour assurer leur descendance. Pour y parvenir, les fleurs mâles dégagent leurs éléments fécondants sous une forme de fine poussière ; cette dernière est formée de minuscules grains que l’on nomme pollen. Transportées par les vents ou les courants d’air, ce sont elles qui provoquent la rhinite allergique saisonnière, car elle apparaît périodiquement avec la floraison de la plante allergène, le plus souvent au printemps et en l’été, appelée aussi familièrement le « rhume des foins ». Les symptômes de rhinite saisonnière tendent à être plus prononcés et plus étalés dans le temps qu’auparavant. Ce phénomène pourrait s’expliquer entre autres par la hausse des émissions de gaz à effet de serre. Ceux-ci auraient notamment pour effet d’augmenter la production de pollen des plantes et des arbres. Les personnes allergiques connaissent cela par cœur : yeux rouges qui piquent, éternuements, nez qui coule, démangeaisons dans la gorge, le palais, voire les oreilles.
Le malade dort mal, ressent alors beaucoup de fatigue, devient irritable… L’allergie au pollen peut réellement être handicapant et provoquer des crises d’asthme ou de l’urticaire. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à consulter si la rhinite prend une forme trop répétée, trop intense ou trop prolongée et que vos symptômes perturbent vos activités quotidiennes et votre sommeil. Si les symptômes se renouvellent chaque année, comme c’est presque toujours le cas, le médecin pourra aussi prescrire un traitement préventif (antihistaminique par voie orale) dès le début de la période annuelle incriminée.  La sensibilisation doit être permanente et à l’intention de toutes les couches de la société. Il faut aider le citoyen à mieux déceler ce type de maladies. Il existe des symptômes révélateurs que certains prennent en considération tardivement, ou après l’avertissement d’un parent ou d’un voisin qui connaît une personne qui souffre des mêmes symptômes

Imen.B

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